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Historique

Les premières œuvres traitées ont été celles des orateurs attiques Andocide, Antiphon, Isocrate et Lysias. Les discours ont été lemmatisés et analysés à la demande de collègues de l’Université de Besançon (France), parmi lesquels P. LEVEQUE et M.-M. MACTOUX.

Ont aussi été analysées selon les méthodes du LASLA des œuvres d’auteurs chrétiens : ainsi, par exemple, le De sacerdotio de St Jean Chrysostome et les Homélies d’Hésychius de Jérusalem.

Plus récemment s’est constitué à l’Université de Liège le Centre d’Études aristotéliciennes (créé à l’initiative de Chr. RUTTEN, et présidé d’abord par A. MOTTE et ensuite par P. SOMVILLE). Celui-ci s’est notamment fixé pour objectif de traiter l’ensemble des œuvres du Stagirite. C’est ainsi qu’ont été lemmatisés De Anima, De partibus animalium, Categoriae, Metaphysica, Physica, Poetica et Historia animalium.

Au moment où commençait la publication des indices uerborum des textes aristotéliciens, un jeune chercheur italien, M. SIVIERO, helléniste formé à l’Université de Venise, a demandé à étudier, selon les méthodes du LASLA, les dialogues de Platon avec comme objectif premier de publier des concordances de chacune des œuvres : huit textes sont terminés. Huit autres doivent être analysés, dont on trouvera ci-dessous la liste avec, entre parenthèses, le nombre de mots que chaque texte contient : Parmenides (15.386), Philebus (17.870), Symposium (17.595), Phaedrus (16735), Alcibiades (10.355 pour le I et 4.214 pour le II), Hipparchus (2.270) et Amatores (2.422).

Le troisième projet important que nous avons pour la littérature grecque concerne la tragédie classique. Un collaborateur du LASLA, G. RIGO, a traité systématiquement les œuvres dramatiques d’Eschyle, de Sophocle, d’Euripide, ainsi que tous les fragments connus de textes tragiques.

Méthode

On peut se demander pour quelles raisons le LASLA étudie la littérature grecque ancienne et l’enregistre sur support informatique alors que le Thesaurus Linguae Graecae (TLG) contient tous les auteurs et toutes les œuvres depuis Homère jusqu’à l’an 600 de notre ère. Cependant, quelles que soient les qualités de cette banque de données, bien connue des latinistes et largement diffusée, elle ne contient, on le sait, que le texte des œuvres sans aucune information lexicale ou grammaticale. Or, ce sont précisément les informations de ce type qui caractérisent les fichiers du LASLA et qui intéressent linguistes, philologues, historiens ou philosophes.

Pour la langue grecque, les informations que figurent à côté de chaque mot les informations suivantes :

  • La référence présentée conformément aux règles de l’ars citandi.
  • Le lemme (nous avons choisi comme dictionnaire de référence le dictionnaire de H. G. Liddell, R. Scott et H. S. Jones, A Greek-English Lexicon, éd. révisée et élargie, Oxford, Clarendon, 1968).
  • Un code représentant la catégorie grammaticale du mot.

Une description détaillée du contenu des fichiers grecs figure dans J. Denooz, Aristote, Poetica. Index verborum, Listes de fréquence, Liège, CIPL 1988, pp. II-IV.

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